Sexuality education in schools can result in delaying first intercourse or, if young people are already sexually active, in using contraception. Even so, such programs are often controversial because many believe that sexuality is a private matter for families and that talking about it in schools can lead to young people being more sexually active. Policymakers and program planners generally agree that young people need accurate information about sexuality so they can make better and informed decisions. Programs addressing that need vary widely and are called health education, family life education, family life skills, or sexuality education. Some provide only biological information. Others put sexuality in a larger developmental context including such issues as self-esteem, setting goals, and having respect for others. Regardless of type of program, researchers have found that changing knowledge and attitudes about sexual behavior is far easier than changing behaviors. Despite wide variations, several critical and common questions arise repeatedly: 1) Do school-based sexuality programs lead teenagers to have sex? 2) What makes a school-based sexuality education program successful? 3) At what age should school-based programs about sexuality begin? 4) Can curricula developed in one culture be adapted to another setting?
L’éducation sexuelle à l’école peut faire reculer l’âge du premier rapport et, chez les jeunes ayant déjà des relations intimes, favoriser l’emploi d’un contraceptif. Malgré cet impact positif, ce type d’éducation prête souvent à controverse. Nombreux sont ceux qui pensent que la sexualité relève de la sphère privée, qu’elle ne concerne que les familles, et que les discussions en classe peuvent pousser les élèves à passer à l’acte. Les responsables des politiques et les planificateurs des programmes sont en général d’accord sur un point: dans le domaine de la sexualité, il faut fournir aux jeunes des informations exactes pour les aider à prendre des décisions éclairées. Les programmes qui s’engagent dans cette voie sont de types très variés: on parle d’éducation à la santé, d’éducation à la vie familiale, de compétences familiales ou encore d’éducation sexuelle. Certains ne traitent le sujet que sous un angle biologique. D’autres préfèrent situer la sexualité dans un contexte plus ouvert en abordant divers aspects comme la confiance en soi, le respect des autres ou la capacité à se fixer des objectifs. Quel que soit le type du programme, les chercheurs savent qu’il est bien plus facile d’améliorer les connaissances ou les attitudes sur les comportements sexuels que de changer réellement ces derniers. Dans ce contexte de grande diversité, quatre questions fondamentales reviennent sans cesse: 1) Les programmes scolaires d’éducation sexuelle poussent-ils les adolescents à passer à l’acte? 2) Quels facteurs expliquent le succès d’un programme d’éducation sexuelle à l’école? 3) A partir de quel âge faut-il commencer un cours d’éducation sexuelle en milieu scolaire? 4) Peut-on adapter un programme d’éducation sexuelle d’un contexte culturel à un autre?